Lectures de Mars 2025

  

Les sorcières

Christiane

Au cours des grands rassemblements contre la mondialisation de Seattle puis de Gènes, des nouvelles formes de protestation et d’organisation sont apparues.
On a évoqué dans la presse l’action de Starhawk et d’autres femmes américaines formant les manifestants aux techniques de la non-violence et, plus étonnant, se livrant collectivement à des rituels qui relèvent selon elles de la magie.
En France, ceux qui font de la politique ont pris l’habitude de se méfier de tout ce qui relève de la spiritualité et qu’ils ont vite fait de taxer d’extrême-droite.
Magie et politique ne font pas bon ménage et si des femmes décident de s’appeler sorcières, c’est en se débarrassant de ce qu’elles considèrent comme des superstitions et de vieilles croyances, en ne retenant que la persécution dont elles furent victimes de la part de pouvoirs patriarcaux.
Ce n’est pas le cas de la sorcière Starhawk et des femmes qui l’entourent. Non seulement elles ont pris au sérieux l’héritage des sorcières du passé sans aucun renoncement, mais elles le prolongent et transforment les idées que l’on se fait de la «magie», «art des sorcières».
On découvrira dans ce livre comment, pour les sorcières néo-païennes, il est devenu indissociable de devenir capables d’une résistance active et inventive et de soigner et faire exister la Déesse parmi elles. Et cela, au moment où l’Amérique devenait reaganienne, voici vingt ans.

 

Chronique, récit, bref roman – C’était en l’an 1698 qu’advint le fait mémorable raconte l’histoire d’une femme-homme qui vécut en Sicile au temps de l'Inquisition et du Baroque… À partir de la chronique d’un fait aussi mémorable qu’oublié, conservé dans les vieux livres des archives de la ville de Caltagirone, grâce à la main curieuse d’un potier qui se fit scribe, Maria Attanasio reconstruit savamment et poétiquement – en donnant une lumière et une tournure des plus singulières à des paysages et des mots aussi anciens que contemporains – l’histoire de Francisca, dont on va à la rencontre dans les venelles de cette vielle ville sicilienne… À la mort accidentelle de son mari, avec qui elle vivait pauvrement mais honnêtement et travaillait de pair à pair – pour échapper au seul destin concevable pour une misérable veuve au XVIIe siècle, c’est-à-dire la prostitution et la servitude – Francisca décide de se déguiser en homme et de continuer à travailler dignement… Mais les mœurs, à cette époque en ce lieu, la jugèrent différemment, accusée de sorcellerie, elle devra rendre compte de son comportement au Saint Tribunal… «“Femme au-dedans, homme au-dehors”, répond-elle à la question de l’Inquisiteur. “Et si je faiz cette chose que de femme je deviens homme, je le faiz pour travailler, pour mordre mon bout de pain.” Et à son tour elle demande, on imagine avec quelle voix, avec quel regard rivé sur don Bonaventura [l’Inquisiteur] : “Moi ce faisant, à qui je faiz du tort, à qui je dérange, mon Maître ?”»

 

Christine

 

Sommaire

 

     Anne            

       

Engagées dans le Mouvement pour la santé des femmes dans les années 1970, Barbara Ehrenreich et Deirdre English enquêtent sur les racines historiques de la professionnalisation du corps médical.
Portant un regard féministe sur les chasses aux sorcières en Europe et la suppression de la profession de sage-femme aux Etats-Unis, elles s'interrogent : et si, derrière ces événements, se cachait une véritable monopolisation politique et économique de la médecine par les hommes de la classe dominante, reléguant peu à peu les femmes à la fonction subalterne d'infirmière docile et maternelle ?
Depuis sa parution aux Etats-Unis en 1973, cet essai concis et incisif a ouvert la voie à de nombreux travaux de recherche et prises de conscience. Cette traduction s'ouvre sur une préface inédite des deux auteures.

 

Constance     


" Dans une de nos villes de la Nouvelle-Angleterre, le long d'une petite rue, se dresse une maison de bois toute délabrée, coiffée de sept pignons pointus tournés vers différents points de l'horizon, disposés tout autour d'une énorme cheminée...
Cette vénérable demeure m'a toujours fait l'effet d'une physionomie humaine, portant non seulement les traces du soleil et du vent du dehors, mais aussi celles des longues années de vie mortelle dont toutes les vicissitudes se sont écoulées en elle... "

 

 

 

Muriel  a évoqué plusieurs sorcières:

* Jeanne de Brigue, dite La Cordelière, est considérée comme la première personne jugée pour sorcellerie par le Parlement de Paris, le .

Elle est brûlée vive le


* La Befana est une figure typique du folklore italien.

Son nom vient de la déformation d'Épiphanie, en italien Epifania

* Les sorcières de Salem sont une série de procès en sorcellerie célèbres de l'histoire coloniale de l'Amérique du Nord, situés entre février 1692 et mai 1693 dans plusieurs villages du Massachusetts proches de Salem, dans les Treize colonies, qui entraînèrent l'arrestation d'une centaine de personnes et l'exécution de quatorze femmes et de six hommes. C'est la chasse aux sorcières la plus importante de l'histoire de l'Amérique du Nord.

Ma sorcière bien-aimée (Bewitched), série télévisée americaine.

 

Frédérique  :


Fille de l'esclave Abena violée par un marin anglais à bord d'un vaisseau négrier, Tituba, née à la Barbade, est initiée aux pouvoirs surnaturels par Man Yaya, guérisseuse et faiseuse de sorts. Son mariage avec John Indien l'entraîne à Boston, puis au village de Salem au service du pasteur Parris. C'est dans l'atmosphère hystérique de cette petite communauté puritaine qu'a lieu le célèbre procès des sorcières de Salem en 1692. Tituba est arrêtée, oubliée dans sa prison jusqu'à l'amnistie générale qui survient deux ans plus tard. Là s'arrête l'histoire. Maryse Condé la réhabilite, l'arrache à cet oubli auquel elle avait été condamnée et, pour finir, la ramène à son pays natal, la Barbade au temps des Nègres marrons et des premières révoltes d'esclaves.

 

    Hélène


         Sarn est le nom d'un étang, d'une ferme, d'une famille, dans une province reculée de l'Angleterre où les superstitions ancestrales, la sorcellerie ont plus de présence que la réalité des guerres napoléoniennes.
A travers l'histoire de Gédéon Sarn, ambitieux et cupide, et de sa sœur, la douce Prue que défigure un bec-de-lièvre, ce roman plein de bruit et de fureur, d'incendies, de poisons, d'enfants abandonnés, est une fable morale où l'ordre triomphe du désordre, où l'amour universel l'emporte sur la passion égoïste.

 

 

 

 

Monique nous a présenté les sorcières chez Goya 1746 - 1828, siècle des lumières

"vol de sorcières"


 

La lampe du diable                                   La conjuration des sorcières