La baladovisite de Février 24


Après avoir arpenté la rive droite au cours de nos différentes pérégrinations, la balado-visite de février invite à explorer la rue de Sèvres. 

 

 

Nous commencerons par la Fondation EDF pour l'exposition :                             






 

Puis nous irons voir Daniel Buren au Bon Marché,

 

 

le grand magasin invite Daniel Buren et son univers plastique composé de carrés, lignes et couleurs vives. Dans « Aux Beaux Carrés : travaux in situ »,


l’artiste présente plusieurs créations inédites : différents damiers dans les vitrines de la rue de Sèvres, une intervention sur les escalators, deux installations géantes sous les verrières et deux œuvres immersivesau 2ème étage.

Semblable à un gigantesque lustre rose poudré qui occupe presque tout l'espace, cette œuvre imaginée par Daniel Buren (né en 1938) s'observe de long en large, la tête levée depuis le rez-de-chaussée, de face dans les escalators ou penché sur la rambarde du premier étage du grand magasin parisien. Et, si l'on prend le temps de se retourner, on découvre également une seconde installation similaire, toute de blanc immaculé.

 

 

 

 

nos pas nous mènerons ensuite saliver à la Grande Épicerie.



Patrick Roger n'étant pas loin, nous y ferons une halte. Il fait partie du

top 10 des chocolatiers. 

 

 

 

 

 

Nous conclurons cette balade par le magasin Hermès

Lorsque la marque de luxe Hermès s’est installée sur la rive gauche de Paris en 2010 elle a choisi un lieu d’exception : l’ancienne piscine art déco de l’hôtel Lutetia,


classée monument historique. Depuis, les lieux (majestueux) ont bien changé,.




Lectures de Février 2024

 

Les auteurs chinois 

 

XINRAN : « baguettes chinoises »

LIANKE YAN : « le rêve du village des Ding »

FRANCOIS CHENG : « la vraie gloire est ici »

CHI LI : « les sentinelles des blés »

SHAN SA : « la joueuse de go »

PU SONGLING : « chroniques de l’étrange » et « contes extraordinaires du pavillon des loisirs »

DAI SIJIE : « par une nuit où la lune ne s’est pas levée »

XINWU LIU : « la cendrillon du canal »

MICRONOUVELLES DE CHINE : recueil de micro-nouvelles de plusieurs auteurs contemporains chinois

FRANCOIS CHENG « l’éternité n’est pas de trop »

ZHANG YUERAN : « l’hôtel du cygne »

 


Baguettes chinoises de XINRAN :

C ' est l'histoire de trois sœurs qui fuient la campagne pauvre chinoise pour échapper à un mariage arrangé.
Leur père se désole d'avoir six filles mais quand elles vont lui rapporter l'argent gagné en un an à Nankin, il reconnaitra que ses filles ont autant de valeur qu'un garçon!

 

 

Le rêve du village des DING de YAN LIANKE : 

Ce roman raconte l'histoire vraie des milliers de paysans pauvres du Henan contaminés par le sida.
L'état les a poussé a vendre leur sang pour s'enrichir.
Ce sont des fonctionnaires corrompus qui se sont enrichis en prélevant le sang avec des aiguilles non désinfectées.
Comble du cynisme, ils continuent à s'enrichir en vendant des cercueils aux malades et en organisant des "mariages dans l'au-delà" pour unir ceux que la mort à séparés.

Hélène

 

 

PAR UNE NUIT OU LA LUNE NE S’EST PAS LEVÉE DAI SIJIE

L’auteur est né en 1954, il a été envoyé en camp de travail pendant la révolution culturelle, ainsi que ses parents (dont il a été séparé).

Il vit en France depuis 1984 et écrit en français.

Il a fait des études d’histoire de l’Art à Pékin et des études de cinéma à Paris.

Son roman « Balzac et la petite tailleuse chinoise » l’a rendu célèbre.

 La narratrice est une jeune femme qui vient parfaire ses connaissances de la langue chinoise à Pékin où elle rencontre un jeune vendeur de légumes (qui est un peu un double de l’auteur, né la même année et envoyé aussi en camp de travail). Ils vivent une histoire d’amour. Le jeune homme est le fils d’une chinoise qui travaille au ministère de la culture et d’un français orientaliste (qui a été déporté sur dénonciation). Le roman parle aussi des parents du jeune homme, et mêle personnages réels (le dernier empereur par exemple) et personnages de fiction. C’est aussi l’histoire d’un manuscrit dont on perd une partie, qui est retrouvée à la fin du roman. Le manuscrit commence par  les mots du titre. C’est aussi une histoire du bouddhisme et de son développement, l’histoire d’une langue disparue dans laquelle le texte est écrit initialement. Le roman nous fait voyager dans le temps et l’espace. J’ai trouvé qu’il était captivant.

Constance

 

François Cheng
La vraie gloire est ici, recueil de poésies, chez Gallimard.
Véritable enchantement que de lire ces poèmes.
La pluie chante en nous son retour éternel, 
En nous la terre oublieuse retrace son chemin. 
Auteur chinois naturalisé français, fait partie 
de l'académie française. 
 
 
Chi Li  Les sentinelles des blés. 
Autrice contemporaine, a exercé métier de médecin 
avant de se consacrer à l'écriture. 
Livre sans grand intérêt, je n'ai pas accroché, je n'ai pu
le terminer. 
Ingrid. 

 

 

 

Prochaines dates : lundi 26 Février GIONO "le grand troupeau"

                               lundi 25 mars "la famille"

Méli-mélo aux fourneaux en Février 2024

 

 

5 Février

Les crêpes 

 

 








Visite de l'hôtel de la Marine

 

Les mélimélos et mélimélottes furent nombreux ce dimanche 4 Février pour visiter

l'hôtel de la Marine


 C’est en 1765 que l’on décide d’installer le Garde-Meuble royal, institution en charge du mobilier du roi, dans le palais le plus à l’est (entre l’actuelle rue Royale et  la rue Saint-Florentin), le futur Hôtel de la Marine. Censé, dans un premier temps, n’occuper qu’une partie du bâtiment, le Garde-Meuble finit par investir l’entièreté du lieu en 1767.

 

Ancêtre du Mobilier national, cette institution était en charge de l’aménagement des résidences royales et de l’entretien de leur mobilier : Versailles, mais également Compiègne, Fontainebleau, Marly, Choisy, Trianon, Rambouillet, Saint-Germain-en-Laye et Montreuil.

 

 


 


L’institution est chargée du choix, de l’achat et de l’entretien du mobilier du roi, allant du lit à la simple chaise. Elle est également en charge de la conservation des collections royales d’armes et d’armures, d’étoffes et de tentures, de vases de pierres dures, de bronzes et enfin des diamants de la Couronne, mais aussi des batteries de cuisine et du linge de maison !

Symbole de l’Ancien Régime, le Garde-Meuble est purement et simplement supprimé lors de la Révolution. Une partie des meubles et objets d’art est alors vendue aux enchères ou brûlée, notamment pour en récupérer les métaux précieux. 

 

 2020, une nouvelle ère pour l’Hôtel de la Marine

Depuis le départ du ministère de la Marine en 2015, l’Hôtel de la Marine est confié
au Centre des monuments nationaux. Chargé de mettre en valeur ce patrimoine exceptionnel, le Centre des Musées Nationaux a mené une restauration de grande ampleur de l’ensemble du monument entre 2017 et 2021. 

Son architecture, mais également ses décors peints, le mobilier et les objets d’art des XVIIIe et XIXe siècles présentent au public le lien étroit entre art décoratif, art de recevoir, artisanat d’art, excellence à la française et expression du pouvoir.